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Dans ce chapitre, nous décrirons comment sauvegarder, ouvrir, créer un fichier, définir les préférences dans Gimp. Nous verrons également quels sont les types de fichier supportés, et comment imprimer dans Gimp.
Dans Gimp vous pouvez accéder au menu fichier de deux façons différentes. Soit vous cliquez sur fichier dans la boîte à outils, soit vous cliquez avec le bouton droit de la souris dans l'image que vous éditez, ce qui fera apparaître un menu flottant comprenant l'entrée fichier. Ces deux menus sont légèrement différents. Ainsi, dans le menu de la boîte à outils vous trouverez les entrées suivantes:
Tandis que dans le menu flottant, vous trouverez:
Dans ce chapitre, nous traiterons de chacune de ces entrées, excepté le sous menu Dialogues.
Commençons par créer notre première image. Choisissons Fichier puis Nouveau dans la boîte à outils. Nous obtiendrons alors cette boîte de dialogue.
Ici, nous choisirons la taille de notre image en pixels, si notre image est en Niveaux de gris ou en RVB (Rouge Vert Bleu), et nous déciderons également si nous voulons un fond opaque ou Transparent. Comme nous pouvons le voir, il existe trois types de remplissage opaques de fond: Arrire-plan, Avant-plan et Blanc. Blanc nous permettra d'obtenir un fond blanc et opaque, tandis qu'avec les options Arrière-plan et Avant-plan nous obtiendrons un fond ayant la couleur sélectionnée dans l'icône de couleur de la boîte à outils (vous en apprendrez davantage au chapitre X). Avec l'option Transparent, notre fond apparaîtra comme un damier de blanc et de gris qui symbolise la transparence. C'est d'une grande utilité si vous créez des images GIF transparentes. Laissons les valeurs par défaut, et cliquons sur OK. Maintenant, nous avons une nouvelle image sur laquelle nous pouvons commencer à travailler. Fermons cette image en cliquant sur Fermer dans le menu flottant. Cette option fermera notre image, tandis que Quitter fermera l'image et quittera Gimp.
Vous vous demandez peut-être pourquoi nous ne commençons pas une image avec des couleurs indexées afin de créer des images au format GIF. La raison à cela, est qu'il est très difficile d'imaginer avec quelles couleurs nous travaillerons. Ce serait donc une mauvaise idée de démarrer une image avec des couleurs indexées. Mais alors, peut-on créer des images au format GIF ? Bien sûr, nous n'aurons qu'à convertir l'image en couleurs indexées (Voir le chapitre X). Travaillez toujours en RVB et ne convertissez votre image qu'une fois le travail achevé. Il en va de même pour toutes les autres images en format de couleurs indexées, tel que le XPM par exemple.
Maintenant, nous allons charger une image en utilisant la commande "File/Open". Nous obtiendrons alors une boîte de dialogue où nous pourrons naviguer dans nos répertoires et sélectionner l'image que nous voulons ouvrir. Dans le menu "Determine file type" (Déterminer le type de fichier) nous pouvons choisir quel format de fichier nous voulons ouvrir, ou laisser Gimp le choisir automatiquement. Ces options ne servent que lorsque Gimp ne peut déterminer quels sont les types de fichiers à charger. Laissons-nous familiariser avec l'interface de Gimp et ouvrons quelques images dans les formats les plus répandus tels que le GIF, le JPEG et le TIFF. Plus tard dans ce chapitre, nous parlerons des différents types de fichiers que peut gérer Gimp. Tout comme sous Bash ou Tcsh, Gimp peut, dans cette boîte de dialogue, gérer la touche de tabulation afin de compléter les chemins d'accès et les noms de fichiers.
La boîte de dialogue d'ouverture des fichiers au format Postscript ou PDF.
Mon conseil est de ne rien changer aux valeurs données - les valeurs par défaut sont aussi bonnes pour afficher la page de document que celles que vous utiliseriez pour visualiser vos documents Postscript en temps normal. Si vous diminuez le résolution donnée par défaut, vous aurez à changer la hauteur et la largeur du papier imaginaire. Ce sera la seule façon d'agir si vous diminuez la résolution. Si vous diminuez la résolution alors que vous ne changez ni la hauteur ni la largeur en conséquence, Gimp n'affichera qu'une partie de votre fichier ps. Si la largeur et la hauteur excèdent la taille de votre fichier Postscript, l'affichage sera automatiquement ajusté.
Si vous ne sélectionnez pas l'option "try Bounding Box", le Box", les pages seront empilées les unes sur les autres. Sinon, elles seront affichées face par face. "Page" fait référence aux pages ou intervalles de pages que vous voulez afficher; ainsi 1-99 affichera les pages 1 à 99, tandis que 75 affichera la page 75 (si votre fichier Postscript ne contient pas autant de pages, ce nombre sera ajusté automatiquement).
En sélectionnant l'option B/W vous obtiendrez un affichage Postscript noir et blanc, grayscale vous permettra d'obtenir un ps en niveaux de gris, coulor vous l'affichera en couleurs et automatic vous l'affichera dans son format de couleur d'origine. Vous ne pouvez évidemment pas obtenir un affichage couleur tiré d'un fichier ps en noir et blanc ou en niveaux de gris.
Gimp nous permet de sauvegarder notre image. N'est-ce pas merveilleux ? Contrairement à Photoshop, qui est libre en version démo, vous n'obtiendrez pas le message "Les fonctions sauvegarde et imprimer sont désactivées dans la version de démonstration". La boîte de dialogue n'est disponible que depuis le menu flottant car c'est l'image active que nous voulons enregistrer ou enregistrons enregistrer ou enregistrer sous un nom spécifique. La boîte de dialogue "save" est la même que celle de "open" excepté que le menu "Determine File Type" est légèrement différent. L'option par défaut du menu "Determine File Type" est "By extension" ce qui signifie que si nous nommons notre image "toto.gif", elle sera enregistrée au format GIF. Vous pouvez bien sûr enregistrer "toto.gif" au format TIFF, par exemple, en sélectionnant tiff dans le menu "Determine File Type" mais ceci est vivement déconseillé. Si vous voulez enregistrer une image sans extension, vous devez d'abord en péciser le format de fichier. Pensez à fusionner les calques de votre image avant de la sauvegarder. Les deux seules exceptions à cette règle sont d'enregistrer votre image au format xcf, qui est le format natif de Gimp; ou d'enregistrer votre image en tant qu'animation GIF.
Gimp peut supporter un grand nombre de formats de fichier, tout dépendra des plug-ins que vous avez installé. Un grand nombre de fonctions dans Gimp repose sur les plug-ins. Par exemple, nous pouvons trouver des plug-ins pour envoyer nos images par mail, pour les imprimer, et bienr les imprimer, et bien sûr pour différents filtres de formats de fichier. Nous parlerons des plug-ins plus loin dans ce manuel, pour l'instant, nous allons nous concentrer sur les plug-ins dont nous avons besoin pour enregistrer dans les différents formats possibles et ceux qui sont livrés par défaut avec Gimp.
La liste qui suit décrit les formats de fichier que peut lire et/ou écrire Gimp.
Table 1: Formats de fichier
|
Format |
Lecture |
Ecriture |
Format |
Lecture |
Ecriture |
|
Bmp |
X |
X |
Png |
X |
X |
|
Cel |
X |
X |
Pnm |
X |
X |
|
Fits |
X |
X |
Psd |
X |
|
|
FaxG3 |
X |
X |
Postscript |
X |
X |
|
Gbr |
X |
X |
Sunras |
X |
X |
|
Gif |
X |
X |
Snp |
X |
|
|
Gicon |
X |
X |
Tga |
X |
X |
|
Hrz |
X |
X |
Tiff |
X |
X |
|
Header |
|
X |
Url |
X |
|
|
Jpeg |
X |
X |
Xcf |
X |
X |
|
Pat |
X |
X |
Xwd |
X |
X |
|
Pcx |
X |
X |
Xpm |
X |
X |
|
Pix |
X |
X |
Gzip |
X |
X |
Cette liste est loin d'être complète, aussi voyez le fichier TODO pour une meilleure description.
XCF, qui est le format natif de Gimp, nous permet d'enregistrer nos
calques et autres informations spécifiques à Gimp. Si
vous sauvegardez vos images dans un format différent, vos
informations spécifiques à Gimp seront perdues, vous ne
pourrez pas éditer vos différents calques et d'autres
options spécifiques à Gimp (les images GIF supportent
les calques uniquement dans le cas où chacun d'eux
représente une image d'une animation). Attention, seul le
calque actif sera sauvegardé en tant qu'image si vous
enregistrez votre image dans un foage si vous
enregistrez votre image dans un format autre que XCF. Si vous voulez
sauvegarder votre image comprenant des calques dans le format Tiff,
par exemple, n'oubliez pas de fusionner les différents calques
(flatten) avant. Vous trouverez une brève description des
différents formats de fichier dans la liste ci-dessous. Pour
plus d'information à propos des formats de fichier,
reportez-vous à l'Annexe X à propos des livres et des
liens traitants du graphisme.
Lorsque vous sauvegardez votre nouvelle image, pour l'instant test.jpeg, une boîte de dialogue apparaît vous demandant quelle compression et quelles options vous désirez. Nous allons maintenant voir quelles sont les différentes boîtes de dialogue en fonction des formats de fichier, ainsi que les effets des différentes options sur vos images.
La boîte de dialogue pour format Gbr.
Spacing fait référence à la taille qu'aura votre pinceau lorsque vous le verrez dans la boîte de dialogue de sélection des pinceaux. Vous en apprendrez davantage au chapitre X. Le champ Description File vous permet de donner un nom à votre pinceau dans la boîte de dialogue des pinceaux. Pour l'instant tapez "Olof test brush".
La boîte de dialogue pour format Gicon.
Ici, il n'y a qu'un seul paramètre: le nom que vous voulez donner à votre icône. Notez qu'il ne s'age icône. Notez qu'il ne s'agit pas du nom de fichier mais du nom auquel Gimp fera appel s'il en a besoin.
La boîte de dialogue pour format Gif.
Cette boîte de dialogue a de nombreuses options. Si vous avez fusionné les calques de votre image, vous pouvez sauvegarder celle-ci en tant que Gif enterlacé, ce qui signifie qu'elle sera graduellement téléchargée par votre navigateur web. Vous avez déjà probablement vu sur l'Internet ces images dont l'affichage devenait de moins en moins flou au fur et à mesure du téléchargement.
Si vous avez des calques dans votre image, vous pouvez faire du Gif animé. Si vous voulez que l'animation ne soit jouée qu'une fois, ne sélectionnez pas l'option loop, sans cela, l'animation sera jouée en boucle. L'option de délai (donné en millisecondes) permet de définir le temps qui s'écoulera entre deux images de l'animation. Les options sous "Default disposal where unspecified" qui sont "Don't care" et "make frame form..." sont identiques et signifient que l'affichage d'une image n'effacera pas la préacera pas la précédente. Cette fonction est très utile lorsque vous voulez faire, par exemple, un logo dont les lettres s'affichent une à une. L'autre option, "One frame per layer" signifie que chaque nouvelle image de l'animation effacera la précédente, exactement comme dans un film. Cette option peut-être très utile lorsque vous désirez afficher une animation représentant un objet tournant sur lui même, tel un globe terrestre.
Si votre image GIF est transparente, cette transparence sera respectée lorsque vous la sauvegarderez. La transparence fonctionne aussi bien dans les images ayant plusieurs calques que les images ayant leurs calques fusionnés.
La boîte de dialogue pour format Jpeg.
Cette boîte de dialogue vous permet de définir le taux de compression ainsi que l'adoucissement de l'image. Une option vous permet également d'optimiser l'image.
La compression avec pertes du format Jpeg est basée sur le fait que nos yeux ne peuvent que très difficilement faire la différence entre deux couleurs très similaires, ce qui s'appesimilaires, ce qui s'appelle la nuance. Ceci signifie que si vous avez une image avec un nombre de couleurs restreint, vous pouvez sans risque diminuer le taux de qualité. Le taux proposé en standard, 0,75, est suffisant pour une image comprenant un grand nombre de couleurs. Si vous trouvez que la qualité de l'image est trop faible, vous pouvez augmenter ce taux. Toutefois, n'allez jamais au delà de 0,95 - le fichier n'en sera que plus grand ,et ce, sans aucune amélioration de la dualité. Si vous n'êtes pas soucieux de la qualité de votre image, vous pouvez baissez ce taux à 0,50. Si vous voulez des images indexées, ou quelque chose de similaire, vous pouvez allez jusqu'à 0,10 voir 0,20 (personnellement, je trouve que XV gère mieux les images indexées, voir l'Annexe X).
Parfois, vous pourrez observer des contours trop prononcés. Ceci est dût à la nature du Jpeg. Si le cas se présente, vous pouvez augmenter la valeur smooth au delà de 0,00. Ceci rendra les contours un peu plus flous, moins prononcés. Mais faites attention à ce que l'image ne paraisse pas trop floue.
Le bouton optimize signifie ???.
Un dernier conseil: lorsque vous faites une conversion de Tiff à Jion de Tiff à Jpeg, par exemple, n'effacez pas l'original. Une fois une qualité donnée pour une image Jpeg, il est impossible d'augmenter cette dite qualité.
La boîte de dialogue pour le format Pat.
Cette boîte de dialogue vous permet de nommer vos textures. Il s'agit du nom que vous verrez dans la boîte de dialogue des textures. Ainsi, vous pourrez nommer vos textures en fonction de ce qu'elles représentent (bois, roche, etc.).
La boîte de dialogue Png.
Cette boîte de dialogue vous permet de spécifier le taux de compression et si l'image dpression et si l'image doit être ou non enterlacée.
A l'instar du format GIF, l'interlacement signifie que l'image sera graduellement chargée.
La compression Png est gérée par la zlibrary. Si vous donnez une compression de 0, il n'y aura aucune compression sur l'image. Si vous donnez une compression de 9, l'image sera compressée au maximum. La compression zlib se fait sans pertes.
La boîte de dialogue Pnm.
Il n'y a pas grand chose à dire dessus. Je sauvegarde toujours en format brut (raw) car c'est plus petit (8 fois) et plus rapide que le format Ascii.
La boîte de dialogue pour le format ps (Postscript).
Lorsque vous sauvegardez votre image au format ps, ce n'est pas comme lorsque vous enregistrez sous un format tel que le Tiff, GIF, Jpeg ou autre. Lorsque vous sauvegardez en format ps, vous devez spécifier la taille de l'image. Imaginez cela comme le fait de spécifier la taille de la feuille imaginaire sur laquelle vous imprimeriez l'image. Ainsi, nous pouvons aisez l'image. Ainsi, nous pouvons aisément comprendre qu'une image de 300 X 416 pixel n'apparaîtra pas de bonne qualité si l'on spécifie un format de 287 X 200 mm, option donnée par défaut. Vous devez diminuer ou augmenter la taille de la feuille virtuelle en fonction de la taille de votre image. Pour ce faire , changez les valeurs de Width (largeur) et Height (hauteur). Les options offset représentent les marges de votre feuille virtuelle. Le bouton radio "Keep aspect ratio" vous permet, lorsqu'il est sélectionné, de garder les proportions (le rapport hauteur/largeur) de votre image.
Supposons que l'on désire sauvegarder une image de 300 x 416 pixels et que nous décidons qu'il y aura 4 pixels par millimètres. Ainsi notre image sera de 75 x 104 mm plus 2x5 mm dans le sens de la hauteur, ainsi que 2x5 mm dans le sens de la largeur, ce qui donnera une image totale de 85 x 114 mm avec des marge de 5 m de chaque cotés. Ainsi donnons les valeurs suivantes:
Width= 75, Height= 104, x/y offset= 5 Unit= mm et rotation = 0. Maintenant sauvegardons notre image au format ps et nous obtiendrons une image de bonne qualité. Si vous donnez une rotation de 90 degrés, vous devrez intervertir les valeurs Height et Width afin de sauvegardth afin de sauvegarder l'image en mode paysage. Si votre rotation est de 180 degrés, vous aurez une image au format portrait à l'envers. De même, une image à 270 degrés donnera une image en mode paysage à l'envers.
La boîte de dialogue pour le format Sunras.
Lorsque vous enregistrez une image au format Sunras, vous obtenez une boîte de dialogue vous demandant si vous désirez un encodage/compression RLE, ou un format standard. Cette compression est sans pertes et donne généralement de bons résultats. Mais la compression RLE ne supporte que le 4 ou 8 bits par pixel.
La boîte de dialogue pour le format TGA.
Lorsque vous enregistrez une image au format TGA, vous obtenez une boîte de dialogue vous demandant si vous voulez un encodage RLE ou standard. A l'instar du format Sunras, la compression est généralement bonne. La boîte de dialogue vous demande également si vous désirez l'enregistrer en 24 bits ou 32 bits avec canal alpha par pixel.its avec canal alpha par pixel. Ma version de la fonction TGA est très buggée, je ne peut hélas pas en dire grand chose.
La boîte de dialogue pour le format Tiff.
Cette boîte de dialogue vous demande quel type de compression vous désirez avoir. Etant donnée que la compression tiff est non-destructive, il n'y a pas de danger à utiliser cette option. Utilisez la compression LZW avec 4, 8 ou 24 bits par pixel, et utilisez Pack Bits avec 1 bit par pixel pour, par exemple, faxer des images.
Ou peut-être s'agit-il d'une compression lzw par Unisys pour les PC et d'une compression Pack Bits pour les Mac ?
Le cadre "Fill order" définit comment votre image est gérée. Le type 2 est least significant bit (lsb) to most significant bit (msb) (Du bit le moins significatif au bit le plus significatif). Le type 1 est l'inverse. Si je lis les spécifications, le type 1 est le type par défaut et est utilisé pour l'infographie, tandis que le type 2 est utilisé pour les fax. Si vous voulez importer les images dans Frame Maker ou tout autre logiciel de PAO, ne donnez aucune compressioe donnez aucune compression et cliquez sur MSB to LSB.
La boîte de dialogue pour le format Xpm.
Cette boîte de dialogue vous permet de définir le seuil du canal alpha pour sauvegarder votre image. Les images au format Xpm en 16 ou 24 bits peuvent être affichées sur un écran configuré en 16 bits (d'après ce que dit le code source). Les images en 8 bits sont codées mais pas testées (je dois les tester davantage).
Gimp vous permet d'envoyer vos images par e-mail. Ce peut être opportun si vous travaillez dans des lieux différents. Ainsi, vous pouvez envoyer votre image de votre lieu de travail à chez vous, ou inversement. Ceci peut vous permettre également d'envoyer une carte de Noël électronique à votre famille ou à vos amis. Mais attention tout de même à ne pas saturer la boîte aux lettres électronique du destinataire avec une image trop encombrante. Maintenant, voyons comment procéder. Dans le menu flottant, sélectionnons "Mail image&quionnons "Mail image". Une nouvelle boîte de dialogue apparaîtra alors.
Dans le champs "To", entrons l'adresse e-mail du destinataire. Le champ Subject est le sujet que nous voulons donner au mail. Comment permet d'entrer un commentaire, comme par exemple "Ceci est une photo de ma nouvelle maison". File name permet d'entrer le nom de l'image, ainsi que de définir son format. La syntaxe doit être comme suit: <nom_de_fichier>.<suffixe_du_format_de_fichier>.
Avant de commencer, sachez que vous n'imprimerez que le calque courant, donc vous devez fusionner les différents cas différents calques de l'image avant de l'imprimer. Nous n'allons pas discourir ici de la façon d'imprimer sous UNIX, tels que spooler, et autres, ce qui dépasserait le cadre de ce manuel. Si vous désirez des informations complémentaires sur la configuration et l'installation d'imprimantes sous LINUX / UNIX, reportez vous à l'Annexe X et à d'autres documents traitant de l'administration système sous LINUX / UNIX.
Voyons quelles sont les imprimantes que Gimp supporte en interne. Ouvrons une image et, dans le menu flottant, choisissons print. Une nouvelle boîte de dialogue apparaîtra alors, et comme nous pouvons le voir, Gimp supporte les imprimantes suivantes:
Imprimantes Postscript.
Les imprimantes HP Deskjet 500, 500c, 520, 540C, 600C, 660C, 68XC, 69XC, 850C, 855C, 855Cse, 855Cxi, 870Cse, 870Cxi, 1200C et 1600C.
Les imprimantes HP LaserJet II, III, IIIp, IIIsi, 4, 4L, 4P, 4V, 4Si, 5, 5FS, 5L, 5P, 5SE, 5Si, 6L, 6P.
Les imprimantes EPSON Stylus Color, Color Pro, Color Pro XL, Color 400, Color 500, Color 600, Color 800, Color 1500, Color 1520 et Color 3000.
Gimp supporte la plupa
Gimp supporte la plupart des imprimantes standards en interne, ainsi vous n'avez pas besoin d'avoir Ghostscript d'installé. Si vous avez Ghostscript installé sur votre système et que vous l'utilisez en tant que filtre pour votre imprimante, tous vos documents seront en Postscript. Mais je pense que les gens qui ont Ghostscript devraient faire un périphérique "brut", et laisser Gimp y imprimer directement, au moins pour voir. Vous pouvez suivre les exemples dans ce livre.
L'option "Output type B&W/Color" (type de sortie: N&B/Couleur) dépend du type de matériel que vous avez. Ainsi, si votre imprimante est couleur, choisissez Color, sinon choisissez B&W, ce qui produira une image en niveaux de gris.
L'option "Media Size" (taille du papier) est le format de page que vous avez dans votre imprimante. Gimp supporte les formats suivants: lettre, légal, tabloïd, A4 et A3, bien que votre imprimante ne puisse en supporter qu'un seul.
L'option d'orientation vous permet de choisir entre les modes landscape (paysage) , portrait ou laisser Gimp décider automatiquement du facteur d'échelle.
Lorsque vous ouvrez la boîte de dialogue "Print", l'échelle est par défautchelle est par défaut à 100, ainsi l'image couvrira toute la page (excepté 6 mm de marge dans le sens de la largeur et 13 mm dans le sens de la hauteur). Faites attention à cela, une petite image pourrait apparaître très pixelisée. Il y a beaucoup à dire sur la sortie papier des images, mais pour l'instant voyons si notre image apparaît de bonne qualité sur le papier. Une image de 300 x 416 pixels aura un bon rendu avec un facteur d'échelle de 30 pour une sortie sur format A4. La procédure est la même que celle que nous avons utilisée pour le format Postscript.
La luminosité (Brightness) est par défaut à 100, et c'est suffisant pour imprimer sur des imprimantes laser et à jets d'encre en noir et blanc. Généralement, vous aurez à augmenter cette valeur lorsque vous imprimerez sur une imprimante à jets d'encre couleur. L'auteur du plug-in préconise une valeur de 125 à 150, mais ceci me parait trop clair. J'utilise une valeur de 110 sur notre imprimante HP Deskjet 870Cxi.
L'option "command/file" vous permet d'entrer une commande spécifique à votre imprimante, la commande par défaut "lp" enverra le document à votre ient à votre imprimante par défaut sous System V. Etant donné que la plupart des distributions de Linux utilisent le système d'impression Berkeley ou LPRng, vous aurez peut-être à changer cette ligne par lpr. Si vous désirez imprimer avec une autre imprimante, utilisez la commande
lp -d <nom_de_l'imprimante>
ou
lp -P <nom_de_l'imprimante>
Pour plus d'informations, reportez vous à l'Annexe X.
Si vous avez un autre système d'impression, utilisez |<commande>. Pour imprimer dans un fichier, utilisez <chemin_du_fichier>/<nom_de_fichier>, par exemple /tmp/toto.ps. Un message d'alerte vous avertira si ce nom de fichier existe déjà. Il existe un autre plug-in d'impression qui n'est pas distribué par défaut avec Gimp, voyez l'Annexe X pour plus de détails.
Vous pouvez définir la plupart des préférences de base dans file/preferences ou par le biais du menu flottant. Vous aurez alors une nouvelle boîte de dialogue.
Dans cette boîte de dialogue vous pourrez définir combien de niveaux d'annulation (Undo) vous désirez (notez que plus vous augmenterez le nombre d'annulation, plus le cache de Gimp sera important). Généralement, on admet une valeur de 5. Le type de transparence (Transparency Type) détermine de quel type sera le damier, et vous pourrez le tester afin de voir ce qui vous convient le mieux. Check size (taille du damier) vous permet de définir la taille du damier. Il y a d'autres options que vous pouvez définir en éditant le fichier /.gimp/gimprc dans votre répertoire personnel (par exemple: /home/karin/.gimp/gimprc). Reportez-vous à l'Annexe X pour une liste des paramètres du fichier gimprc.